Top 5 des idées reçues sur le vélo électrique
, par ISAURE DUCROS, 5 min de lecture
, par ISAURE DUCROS, 5 min de lecture
Le vélo électrique c'est juste pour les fainéants et les bobos ? Il faut le permis, une assurance, des gants ? C'est dangereux et ça manque d'autonomie ? On démêle le faux du vrai.
Contrairement à certaines croyances, un vélo à assistance électrique (bien que doté d’un moteur) nécessite bien de pédaler. L'assistance électrique peut être ajustée selon votre condition physique ou vos objectifs, ce qui ravira les amoureux de l’effort et de la sueur.
Plus que l’amour de la pédale, une des vocations les plus communément admises du vélo électrique est de remplacer l’usage de la voiture sur de courts et moyens trajets.
Selon une étude réalisée auprès de nos utilisateurs (2024) : l’usage du vélo électrique a remplacé celui de la voiture pour 100% d'entre eux sur des trajets du quotidien.
Le vélo électrique est devenu un moyen de transport à part entière : emmener ses enfants à l’école, faire des courses, une sortie en ville… l’aide électrique apportée est nettement bienvenue, notamment face à une montée, lorsqu’on est chargé ou à deux comme avec notre Yuvy biplace.
S’il vient remplacer l’usage de la voiture, le vélo électrique est donc une solution qui demande un peu plus d'effort physique que la conduite d’une voiture.
L’utilisation du vélo électrique a également réduit l’usage des transports en commun. Prendre un métro, un tram ou un bus ne demande toujours pas plus d’effort qu'un vélo électrique et ce dernier peut même être vu comme le moyen le plus agréable et offrant le plus de liberté.
Avantage supplémentaire, l'aide au pédalage rend le cyclisme accessible à un plus large éventail de personnes, y compris celles qui pourraient être limitées par la condition physique, l'âge, ou des problèmes de santé.
Alors la prochaine fois qu’on nous dit que c’est un truc de paresseux, on hésite pas à répondre :
“Non Martine, un papa qui emmène ses enfants à l’école en vélo électrique n’est pas un paresseux !“
“Oui, Daniel, il est préférable de prendre son vélo électrique plutôt que sa voiture !“
“Mais enfin Xavier… on ne fait pas plus d’effort dans le métro !”
Et puis si on a envie d’être fainéant, finalement, ça ne regarde que nous.
Le manque de sécurité est une idée reçue qui revient fréquemment : les vélos électriques iraient très vite et seraient de fait, plus dangereux.
Pourtant, les vélos à assistance électrique ont une vitesse limitée à 25 km/h. En termes de vitesse pure, ils vont donc aussi vite qu’un raton laveur (dont la vitesse est aussi limitée à 25 km/h) et moins vite qu'un VTT, un scooter, une moto, un métro ou une voiture.
Par contre, même s’ils peuvent aller moins vite, il est prouvé que sur certains trajets urbains, on arrive bien plus vite en vélo qu’en voiture, en transports en commun ou même à pied à destination.
Embouteillages, stationnement, règles de circulation.. : ils font gagner un temps fou et permettent d’aller finalement plus vite, surtout en ville. C’est Le Lièvre et la Tortue réinventé.
Sur la dangerosité, à l’inverse des idées reçues, les cyclistes ont 10 fois moins de risque d’être blessés qu’en voiture. Le Plan vélo 2023 - 2027 mis en place par le Gouvernement ne fait qu’aller en ce sens en développant encore plus d’espaces sécurisés et réservés aux cyclistes.
Cet argument aurait pu être valable dans les années 90 au moment où les premiers vélos électriques en série ont été commercialisés. À l’époque, ils n’avaient que 20 à 40 km d’autonomie maximum. Aujourd’hui, une batterie standard peut tenir jusqu’à 60 km (Bordeaux-Arcachon) et une batterie longue distance jusqu’à 110 km (Nantes-Rennes).
En anticipant ses trajets et en la rechargeant régulièrement, une batterie a donc de quoi faire un bon bout de trajet avant d'être déchargée. Avec les écrans qui précisent le niveau de batterie restant, une charge s’anticipe donc aussi bien qu’un plein d’essence.
Avantage supplémentaire, un vélo électrique est équipé de pédales, ce qui est bien pratique : une panne de batterie nous laisse finalement moins dans l’embarras qu’une voiture à pousser.
Et non ! Pas de phobie administrative qui tienne quand il s’agit de vélo à assistance électrique !
En France, pour rouler avec un vélo à assistance électrique (et non un speed bike) il n'est pas nécessaire de posséder un permis de conduire, d'immatriculer le vélo, ni de souscrire à une assurance spécifique au-delà de la responsabilité civile.
Pour qu'un VAE soit considéré comme tel et ne nécessite pas de permis le vélo doit être équipé d'un moteur électrique qui assiste le cycliste uniquement lorsqu'il pédale et ce, jusqu'à 25 km/h maximum. Au-delà de cette vitesse, l'assistance doit se couper. La puissance nominale du moteur ne doit pas excéder 250 watts. Le Yuvy d’Elwing entre donc bien dans la catégorie du VAE.
Les vélos électriques ne sont pas juste un "truc de bobo" pour plusieurs raisons importantes qui touchent à la mobilité urbaine, l'environnement, la santé et l'accessibilité. Ils représentent bien plus qu'une tendance de niche ou un symbole de statut social. Ils sont une composante clé de la transition vers des modes de transport plus durables, accessibles et sains, bénéficiant à la société dans son ensemble et pas seulement à un groupe socio-économique spécifique.
En somme, loin d'être un mode de transport pour les fainéants, les bobos écolos, les fous de la vitesse ou tout simplement contraignant, les vélos électriques offrent une multitude d'avantages physiques, environnementaux et sociaux en rendant le cyclisme plus accessible, pratique et agréable pour tous.
En route !